J’emprunte ce billet à l’excellent économiste de la génération montante, Steve Ohana:
Je crois que la meilleure analyse (presciente) de l’ensemble des déclarations de Macron à l’égard du “peuple” (ceux qui ne sont rien, les fainéants, qui foutent le bordel, qui ne cherchent pas de travail, ne peuvent s’acheter un costard, sont illétrés etc.) peut être trouvée dans le livre de Christopher Lasch “[amazon_textlink asin=’2081236818′ text=’La Révolte des Elites’ template=’ProductLink’ store=’httpwwwclaude-21′ marketplace=’FR’ link_id=’f69f69ee-ab38-11e7-85a4-8da17743c3ee’]”, publié il y a plus de vingt ans.
Voici ce qu’en dit Michéa dans sa présentation de ce livre:
“Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l‘ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c’était la révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hierarchie.
Dans ce livre testament, Christopher Lasch a tenu à placer sa critique des nouvelles élites du capitalisme avancé sous le signe du “populisme”, c’est à dire conformément au sens historique du mot, d’un combat radical pour la liberté et l’égalité mené au nom des vertus populaires. On sait à quel point, depuis quelques années, les médias officiels travaillent méthodiquement à effacer le sens originel du mot, à seul fin de pouvoir dénoncer comme “fasciste” ou “moralisateur”, tous les efforts des simples gens pour maintenir une civilité démocratique minimale et s’opposer à l’emprise croissante des “experts” sur l’organisation de leur vie ”
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