Dans cette affaire, où l’humoriste Pierre Palmade a pris le volant chargé à la cocaïne après une “fête” de 24 heures d’affilé pimentée au chemsex, et provoqué un accident faisant cinq blessés graves et provoquant chez la mère de famille enceinte de 7 mois la perte du foetus. L’indécence prévaut quand la caste de la bobocratie se précipite pour défendre le délinquant (criminel, si le chef d’homicide involontaire est retenu), comme cela avait été le cas lors du meurtre de Marie Trintignant par Bertrand Cantat. Cantat était une icône de la musique “jeune”, engagé à l’extrême-gauche, un frère compagnon d’une ministre écologique (Cécile Duflot), encensé par l’incontournable Inrockuptibles, il sera soutenu pas le gouvernement français qui obtiendra son transfèrement en France qui lui obtiendra une libération anticipée. Ce même gouvernement qui n’a rien fait pour venir en aide à Frédéric Pierucci, vice-président d’Alstom, emprisonné sans charge aux Etats-unis, en fait retenue comme otage pour appuyer la vente d’Alstom à General Electric.
Mais le point à suivre dans ce dossier est celui de la mort du foetus de sept mois. A cet âge, un foetus qui nait prématurément est viable. La question juridique au regard du code pénal est: l’enfant a-t-il respiré après être sorti du ventre de sa mère, ce que devrait déterminer l’autopsie. Si oui, c’était un enfant vivant et il y a donc eu homicide. Il est heureux que l’autorité judiciaire ait retenu, à ce jour, le chef d’homocide involontaire. Mais on peut s’attendre à une levée de bouclier de toute la bobocratie en campagne pour la défense de l’un des siennes et de ses comportements déviants qui sot un must du chic mondain, mais surtout pour l’inscription du “droit à l’avortement” dans la Constitution. Si l’homicide était retenu, ce serait une jurisprudence qui viendrait déroger au statut d’être non-vivant accordé jusqu’à ce jour au foetus. Un affront impardonnable pour les apôtres du “droit à avorter” du parti du bien.
On est finalement mieux défendu et prévenu contre les effets catastrophiques de la cocaïne par l’ancien truand Gérard Fauré, qui fut le pourvoyeur en cocaïne du monde politique et du show-biz, et qui aujourd’hui analyse les dangers de ce trafic et de ce genre mondain.
CR
Par Anne-Sophîe Chazaud,
La nouvelle de l’accident impliquant Pierre Palmade s’est répandue avec la fulgurance d’un véhicule dont on perd le contrôle et le fracas des tôles entrechoquées.
Nous avons déja connu de ces sortes de nouvelles en forme de chocs, en tant que public, de semblable nature et dans des contextes certes différents mais qui me sont immédiatement revenus en mémoire : la mort de Lady Di, le matin où nous perdions Marie Trintignant par exemple…
Dans le bruissement électronique des réseaux et médias, très vite, des schémas réactifs se sont mis en place sur fond de tribunal populaire.
Partout l’indécence a prévalu.
Tout d’abord il y eut l’étonnante manière dont le milieu médiatico-mondain , serrant les fesses et les rangs, s’est empressé de «protéger» son rejeton, ne nous donnant des nouvelles que de celui-ci, semble-t-il rescapé du drame terrible que son addiction, connue, aura causé.
Peu ou pas de considération pour les victimes, anonymes, du drame, des gens du peuple, des gens de rien, sortes de victimes collatérales des outrances tolérées d’une caste hors sol. Cette même engeance populaire que l’on morigénera et moralisera politiquement tout à loisir avant chaque élection ou à chaque épidémie, que l’on affichera, si besoin, sur quelque mur des cons propre à la caste si par malheur elle vient à se plaindre de son statut de victime.
Ensuite et en lien avec le point précédent, il y a, larvée, l’abjecte tolérance de cette caste pour les comportements antisociaux et délinquants entourant la consommation de drogues. Il est vrai qu’un épais nuage blanc s’élevant du Palais de l’Élysée ou de celui de Kiev, et parfois des deux mêlés où l’on s’entrefrotte le nez entre quelques obscènes papouilles et tutoiements complices, l’on comprend bien l’infinie mansuétude de la caste pour certains trafics et l’on comprend d’ailleurs bien également la complaisance dont bénéficie le lumpen prolétariat qui lui permet, par la désorganisation perverse de quartiers entiers livrés au trafic, de s’adonner à son vice. L’élite antisociale ne perd jamais son sang froid.
En réaction à cela, le tribunal populaire s’est mis très vite en place, celui d’une opinion publique sans doute excédée par le constant deux poids deux mesures dont cette abominable affaire est une nouvelle fois le symptôme fracassant. Un menu peuple s’efforçant à l’honnêteté, à qui l’on ne pardonne rien et une sorte d’élite qui se permet tout, sans vergogne et surtout sans contrôle.
S’est ajoutée à cela l’atroce logique juridique dont on comprend bien qu’elle soit philosophiquement fondée, selon laquelle un foetus (la femme frappée par le véhicule de Pierre Palmade étant enceinte de 7 mois et ayant perdu son bébé) n’est pas considéré comme un individu, ce qui empêche de caractériser l’homicide en l’occurrence involontaire même avec la circonstance aggravante de la consommation de stupéfiants…Comment supporter en pareille situation qu’un bébé désiré, déjà choyé, auquel on chante probablement déjà des chansons, dont on prépare la chambre, qui est viable en cas d’accouchement prématuré, dont on écoute avec tant d’émotion le coeur battre à chaque visite médicale, que l’on sent bouger toute la journée, qui a certainement déjà un prénom et est déjà entré dans le registre du langage, c’est-à-dire dans l’ordre des humains, ne soit pas considéré comme un individu auquel on vient d’ôter la vie, simple «amas de cellules» aux dires des plus idéologues tout heureux ici de pavoiser.
Très vite donc ce débat a fait rage sur les réseaux, opposant deux visions du petit d’homme, dans le temps que l’un d’entre nous, certes à venir, venait de se voir privé de son premier souffle…
Enfin, il y a eu le procès de Pierre Palmade, aussi virulent et rapide que le fut sa défense immédiate par la Caste.
J’ai adoré cet humoriste qui, avec quelques autres, ont complètement renouvelé le genre dans les années 90. On a toujours senti chez lui une forme d’inquiétude, de doute, de fragile incertitude à laquelle l’humour exceptionnel venait offrir protection, autodérision et armure.
Je pense pouvoir affirmer qu’il doit être aujourd’hui absolument terrassé par ce qu’il a commis, fruit d’une addiction et d’un désordre contre lesquels il luttait et qu’il portait comme une croix. Je ne l’excuse pas mais je l’explique et surtout, connaissant le personnage qui n’a rien du pervers narcissique, je l’imagine profondément accablé et dans une totale détresse face aux conséquences de ses actes. Bonjour le réveil…Qui peut s’imaginer qu’il se dise aujourd’hui «chouette, quelle bonne aubaine, je ne suis pas mort»?
J’aimerais par ailleurs que sincèrement chacun regarde en lui-même et se demande s’il ne s’est jamais réveillé un matin de cuite sans se souvenir d’où était garée la voiture ni de comment on était rentré, voire de avec qui. Il faut lutter sans relâche contre la conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants qui gâche tant de vies mais que celui qui n’a jamais été dans cette situation jette le premier Pierre.
Alors voilà, quel que soit le contexte, il me paraît sain de désactiver nos réactions, certes humaines, face à ce drame et, pour le coup, laisser faire la justice et le remords infini des hommes, et les regrets aussi.