Etienne Chouard a réalisé un document pédagogique avec ses élèves pour analyser ce film et en comprendre les enjeu. Vous pouvez le consulter sur son site.
Cette crise est la plus importante depuis celle « la Grande Dépression » de 1929. Son coût a été estimé à plus de 20 000 milliards de dollars. Elle a causé la perte d’emploi pour des millions de gens, qui ont aussi perdu pour certains leurs retraites, maisons et économies. Elle a menacé d’effondrement l’ordre financier mondial. Le film s’appuie sur une recherche exhaustive et de nombreux témoignages, présentés sous forme d’extraits d’entrevues avec les principaux initiés financiers, politiciens, journalistes et universitaires réputés, spécialistes de ces questions. Ainsi le spectateur peut-il entendre les réponses ou commentaires de Nouriel Roubini, Barney Frank, George Soros, Eliot Spitzer, Charles R. Morris, Dominique Strauss-Kahn, Christine Lagarde et d’autres. On voit aussi les réponses embarrassées, cafouilleuses ou vite agressives de lobbyistes qui ont défendu ou défendent les banques. En particulier, le film éclaire le lien incestueux d’universitaires prestigieux (en particulier des universités de la Ivy League : Harvard, Université Columbia et d’autres) qui, du fait de la réputation de sérieux scientifiques, ont fourni une garantie (articles, rapports à la chambre de commerce d’Islande) mais ont été rémunérés (grassement) et ont fait, ou font encore, partie des conseils d’administration de grandes entreprises financières mises en cause : banques d’affaires (Merrill Lynch, Morgan Stanley, Lehman Brothers), assurances (AIG), agences de crédit immobilier (y compris gouvernementales : Freddie Mac & Fannie Mae) et agences de notation financière (Standard & Poor’s, Fitch Ratings, Moody’s). (Wikipedia) |