Réalité travestie, carpettes « parlementaires », passe sanitaire et mortalité Covid-19 : l’implacable constat des vraies causes de décès
« En réalité, ce sont les premiers travestissements de la vérité qui demandent le plus d’efforts. Ensuite, on entre dans une sorte de spirale mythomane et les mensonges s’enchaînent avec un naturel assez perturbant rétrospectivement. »
Zoé Shépard (Aurélie Boullet), Absolument dé-bor-dée ! ou le paradoxe du fonctionnaire, Albin Michel (2010)
La prorogation du passe sanitaire est d’ores et déjà discutée (dans une précipitation inouïe) à l’Assemblée Nationale. Le débat donne lieu à des renoncements et à une démonstration de soumission qu’illustre le rôle désormais accessoire que joue la représentation nationale dans le débat démocratique. L’objectif est bien d’enjamber la période pré-électorale, de se retrouver enfin en eaux calmes, grâce à une sorte de contraction temporelle, projeté après la “victoire présidentielle”, en ayant si possible préalablement bouclé à marche forcée le cadenassage sanitaire de la population.
La foire bat son plein et le cirque politique est en ville.
On notera ainsi les propos hallucinés du rapporteur Jean-Pierre Pont… et l’amendement courageux porté par le macroniste parisien Pacôme Rupin. (I).
On examinera ensuite, preuves à l’appui, les causes véritables d’une mortalité dont la chronique a pourtant été annoncée malgré la force d’un déni aussi vain que stupide (II), lequel n’empêchera pas le soliton qui gonfle, La Vague réellement scélérate, celle-là-, et ses suites à venir, de finalement déferler après s’être formée.
Nous nous reportons ici pour ce faire à deux excellents papiers d’Eric Verhaeghe[i], d’une part, et de Patrice Gibertie[ii], d’autre part, lesquels offrent une analyse particulièrement solide d’informations sourcées qui, pour les sceptiques, devraient être une source de débats et d’échanges fructueux.
On se reportera aussi, en guise d’introduction, aux exposés d’une qualité scientifique exemplaire effectués par le professeur Jean-Marc Sabatier et d’autres collègues. M. Sabatier, qui est virologue directeur de recherche au CNRS, explique en effet de manière remarquablement détaillée, magistrale Leçon scientifique, le fonctionnement du virus COVID et celui des vaccins dans l’organisme humain.[iii]
Mais pour l’heure, et à l’aune des débats sur l’étouffoir démocratique en cours en France, il faut donc absolument lire comme nous le propose E.Verhaeghe, l’extravagant rapport sur le passe sanitaire rendu par le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont, rapporteur de la loi scélérate qui fait tout pour proroger le passe sanitaire sans raison… sanitaire ! Ce texte, effectivement digne de la propagande stalinienne à ses meilleures heures, comporte de nombreuses perles dont nous citerons quelques pépites ci-après :
« Le bilan qui peut être dressé de la gestion de la quatrième vague montre que la mise en œuvre du passe sanitaire, combinée au déploiement de la campagne de vaccination, a fonctionné et qu’elle a rempli les objectifs qui lui ont été assignés : il a permis de préserver la reprise des activités à laquelle les Français aspiraient cet été, tout en limitant les risques de propagation du virus dans un contexte épidémique défavorable. »
« Le déploiement du passe, qui s’est fait sans heurts et ni difficultés, ainsi que la formidable accélération de la vaccination au cours de l’été – 85 % de la population française éligible est désormais vaccinée – ont permis de dissiper les craintes, parfois légitimes, et les vives critiques, souvent infondées, qui avaient été émises à l’encontre du passe lors de la discussion de la loi du 5 août 2021. Les Français se sont incontestablement appropriés cet outil précieux, sésame de leur liberté retrouvée. »
Donc, nous explique-t-on, on récapitule :
-Le passe sanitaire est une grande réussite qui a permis d’endiguer la quatrième vague et de rendre aux Français la liberté que le virus leur avait volée.
-Ceux-ci disposent désormais de “leur liberté retrouvée” grâce à un “sésame” qui est un “outil précieux” que les Français (sans aucun doute considérés comme de parfaits abrutis qui ne comprennent rien à rien) se sont “incontestablement appropriés”.
Mais surtout pas un mot sur la société de surveillance, pas un mot sur le crédit social, pas un mot les manifestations qui se déroulent chaque samedi en France, pas un mot sur les milliers de suspensions prononcées dans les hôpitaux.
“On est frappé, relève fort justement E. Verhaeghe dont nous citons in extenso les propos, par la cécité, réelle ou d’emprunt, qui peut s’emparer d’un député de la majorité vis-à-vis de la réalité du pays qu’il est supposé représenter. “
Une chose est sûre avec le passe sanitaire : c’est qu’il a segmenté les perceptions. Il y a ceux qui se convainquent que tout va bien, quoiqu’il arrive, et il y a ceux, plus rares, qui s’interrogent sur une gouvernance qui procède par des coercitions plus ou moins ouvertes où ne pas être vacciné condamne à une dégradation sociale ou au chômage.
Mais il est vrai que si l’on oublie ce point de détail, où 30% des soignants n’ont accepté le vaccin que sous la menace de perdre leur emploi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
La propagande de M.Véran a fait son effet :
Lors de l’audition du ministre de la Santé, qui a suivi la présentation du rapport, Olivier Véran n’a pas mâché ses mots pour répéter la propagande dont M.Jean-Pierre Pont s’est inspiré (ça simplifie le travail). On précisera que Jean-Pierre Pont est médecin, de formation… Normal qu’il ait besoin de nègres pour écrire des discours politiques.
Voici donc le code source, en quelque sorte, du rapport parlementaire. Ce sont les propos du ministre Véran :
« Parce que nous avons mené une campagne massive de vaccination, puisqu’en métropole près de 90 % des adultes sont désormais vaccinés, mais aussi grâce aux outils de gestion de la crise sanitaire, notamment le passe sanitaire et le respect des gestes barrières, nous avons réussi à écrêter cette quatrième vague épidémique en métropole et donc à éviter de trop fortes conséquences sanitaires.
Les courbes comparatives des quatre vagues montrent bien la corrélation entre la mortalité, les hospitalisations, les cas graves et le nombre de cas : elle a totalement explosé au cours de la quatrième, dans le bon sens du terme, c’est-à-dire qu’il y a eu beaucoup moins de cas graves proportionnellement au nombre de contaminations une fois la population vaccinée.
D’ailleurs la plus grande étude mondiale sur l’efficacité des vaccins, qui est française, publiée la semaine dernière, qui a comparé onze millions de Français vaccinés avec onze millions de Français non vaccinés confirme une réduction de 92 % du risque d’hospitalisation chez les personnes âgées de 50 ans et plus lorsqu’elles ont été vaccinées. »
On est forcément frappé par la proximité des “éléments de langage” entre le rapport parlementaire et le discours du ministre. On remarque aussi que la grande étude sur “onze millions de Français vaccinés” est sortie au bon moment. Juste quand il fallait justifier le maintien du passe sanitaire ! Comme c’est bizarre…
Nos lecteurs, observe E. Verhaeghe, se souviendront des chiffres de mortalité pour 2021 qui nous avons donnés, qui relativisent très fortement les déclarations triomphalistes du gouvernement. Rappelons en effet que, en 2021, l’été a été plus meurtrier en France qu’en 2020. Et pourtant le vaccin n’existait pas il y a un an !
Mais plus personne n’en est à ces approximations près… L’essentiel est que les pions majeurs de l’Assemblée Nationale répètent ad libitum la propagande officielle.
La députée MODEM Sophie Mette se ridiculise
Au rang des meilleures perles, on citera les propos bouffons de la députée MODEM Sophie Mette (Gironde), qui a osé déclarer :
« Pourtant, en dépit des critiques souvent stériles et excessives, jamais nous n’avons dévié de cette ligne – exigeante – qui porte pleinement ses fruits : la campagne de vaccination et le passe sanitaire sont une réussite. Les chiffres sont plus qu’éloquents : il y a environ un an, seuls 44 % des Français avaient confiance dans le vaccin ; ils sont désormais presque 70 % à avoir achevé leur schéma vaccinal. On compte 5 000 nouvelles contaminations par jour, en baisse régulière, et la décrue des hospitalisations, ainsi que des décès, est considérable. »
Ou comment confondre la confiance dans le vaccin et l’obligation d’être vacciné pour garder son emploi. Là encore, (nous voyons) les députés qui prennent leur désir pour des réalités et qui imaginent que la coercition ne se paiera pas cash tôt ou tard. Mais au fond, devons-nous nous apitoyer sur le sort d’une caste politique aussi médiocre, qui baigne dans une propagande stérile et coupée des réalités ?
Nouvelle trahison du parisien Bournazel
Habitué aux circonvolutions politiques, le député de Paris M.Pierre-Yves Bournazel a pour sa part commis cette phrase historique :
“Quelle est la raison d’être du passe sanitaire ? Il ne vise pas à restreindre nos libertés. Au contraire, c’est le seul moyen de retrouver notre liberté de déplacement en toute sécurité et de préparer sereinement l’avenir.”
Bien évidemment, montrer ses papiers pour prendre un café, aller au restaurant, voyager en train ou en avion, assister à un spectacle, cela s’appelle retrouver sa liberté de déplacement ! A quand, comme en Allemagne (en Hesse), l’interdiction de tout accès des non-vaccinés aux magasins d’alimentation ?
L’amendement salvateur de Pacôme Rupin
Seul motif de satisfaction : l’amendement porté par le député LREM Pacôme Rupin, encadrant de façon plus stricte la mise en oeuvre du passe sanitaire. On notera les considérants de l’amendement :
“Cet outil, s’il a favorisé le déploiement de la vaccination au sein de la population depuis l’été, reste un outil très problématique en ce qu’il va à l’encontre de la liberté́ de conscience et de choix de chacun (en instaurant une forme d’obligation vaccinale déguisée), surtout dès lors que les tests de dépistage sont rendus payants. Cette mesure porte en elle-même une forme de discrimination pour l’accès à des lieux essentiels à la vie quotidienne. C’est un risque supplémentaire de division de la société et d’opposition des citoyens entre vaccinés et non-vaccinés.”
Pacôme Rupin sauve l’honneur de l’Assemblée Nationale en étant le seul à dire les choses : le passe sanitaire est un outil de discrimination qui porte atteinte aux libertés et qui fracture la société française : « Le présent amendement propose donc que le recours au passe sanitaire soit territorialisé et qu’il ne puisse être mis en œuvre qu’en cas de taux d’incidence supérieur ou égal à 50, sur une semaine continue, dans le département concerné. »
Triste consolation pour un Parlement godillot, effectivement, puisque la seule mesure à prendre est la suppression immédiate de ces mesures scélérates que constituent le « pass sanitaire » et les contraintes instituées par une obligation vaccinale dont on ne peut et on ne pourra que mesurer l’ampleur des dégâts au fur et à mesure des semaines et mois à venir.
Car l’on ne pourra pas indéfiniment repousser la réponse à la seule question qui se pose désormais et que ne pourra endiguer, écarter ou passer sous silence la communication gouvernementale.
II- Mais de quoi meurt-on exactement ?
La comparaison de la surmortalité toutes causes et des décès covid met en évidence de surprenants écarts. Entre 40 et 60% de l’excédent de décès chaque semaine ne s’expliqueraient pas par la Covid, alors de quoi meurt-on dans cet Occident survacciné ? La presse n’en parle pas pourtant cette épidémie tue plus que la Covid…
Les statistiques officielles cacheraient elles la moitié des excès covid, les effets secondaires des vaccins seraient ils l’explication ? Abonnez-vous au blog car la censure veille…
En France les plus de 75 ans sont massivement morts en aout septembre, autant que l’hiver dernier, mais officiellement ils étaient protégés de la covid, ils sont morts de quoi ?
Un excès anormal de mortalité plus important que cet hiver ou qu’au printemps 2020. A l’époque on accusait la covid mais officiellement elle ne serait pas cause. Mais alors qu’est ce qui a tué les plus de 75 ans et pourquoi personne n’en parle ? Pourquoi une surmortalité toute causes confondues dans les semaines qui suivent l’appel de Macron du 12 juillet ? Il n’y a pas de décès covid à ce moment-là.
Aux Etats Unis la moitié de la surmortalité de l’été et l’automne ne serait pas due à la Covid mais alors à quoi est-elle imputable ?
Le site EUROMOMO[iv] mesure la surmortalité dans l’Union Européenne, le Royaume Uni, Israël et quelques autres pays du continent. On découvre que depuis le début de 2021 la Covid représenterait moins de la moitié de la surmortalité enregistrée. La surmortalité serait deux fois plus importante que l’an dernier (sans vaccin), et elle exploserait après le mois de mai quand l’épidémie avait ralenti et plus encore en septembre octobre. Cette mortalité par rapport à 2020 ne concernerait pas les plus de 85 ans mais toutes les autres catégories dans les semaines qui suivent leur… vaccination
Une surmortalité qui concernerait a minima 100 000 européens et que n’expliquerait pas la Covid…
Les Ecossais sont les premiers à s’en inquiéter, cette surmortalité serait plus importante que les décès associés à la Covid.
Le nombre de personnes décédées en Écosse la semaine dernière était 30% supérieur à la moyenne avant la pandémie, ont montré de nouveaux chiffres.
Le National Records of Scotland a déclaré que 1 353 décès toutes causes confondues avaient été enregistrés au cours de la semaine précédant le 10 octobre.
C’était 315 (décès) de plus que la moyenne de la même semaine de 2015 à 2019, et le taux de décès « excessifs » le plus élevé depuis la première semaine de janvier 2021.
Il s’agit notamment des décès liés au cancer, aux maladies cardiaques et à la démence.
Cela survient alors même que le nombre de décès où Covid a été mentionné dans l’enregistrement est tombé pour la deuxième semaine consécutive, à 126.
Le nombre de décès liés à la pandémie avait augmenté depuis la mi-août, mais semble avoir culminé à 167 au cours de la semaine se terminant le 27 septembre – bien en deçà des pics précédents lors de l’épidémie initiale du virus et au début de 2021.
Le chiffre est tombé à 143 la semaine suivante, et a maintenant baissé de 17 à 126 – dont 100 étaient des personnes âgées de plus de 65 ans et dont 98 se sont produites dans les hôpitaux. Les hommes représentaient 82 des décès, tandis que 44 étaient des femmes.
Un autre décès a également été enregistré, lié aux effets indésirables d’un vaccin Covid-19.
Cela porte à cinq le nombre total de décès pour lesquels le vaccin était une cause sous-jacente, contre une population de 4,2 millions en Écosse qui a reçu au moins une dose.
Quelles étaient les causes du décès ?
Les 315 décès supplémentaires enregistrés la semaine dernière représentent une augmentation de 30% par rapport à la moyenne sur cinq ans avant la pandémie pour cette période de l’année.
Ils comprennent :
- 44 décès par cancer,
- 40 décès supplémentaires liés à des troubles circulatoires,
- 27 décès par démence ou Alzheimer,
- et sept d’affections respiratoires.
Il s’agit de la 20è semaine consécutive avec un excès de décès au-dessus de la moyenne quinquennale, et le plus élevé depuis la semaine se terminant le 10 janvier 2021.
En 2020, l’Écosse a enregistré le plus grand nombre de décès excessifs en temps de paix depuis 1891 , lorsque le pays a été touché par une épidémie de grippe russe.
Aux Etats Unis la surmortalité explose depuis le mois de juin (2021) pour atteindre un niveau inégalé même pour des catégories d’âge très vaccinées :
Pourtant, comme on peut le constater ci-dessous, en juillet (2021) le nombre de décès covid n’atteignait pas le niveau du printemps. La surmortalité des 25- 64 ans de juin à août (2021) ne peut pas s’expliquer par la Covid. Il y a en effet peu de décès imputables à ladite Covid.
En Israël, chaque mois d’août, on compte 3500 décès, l’an dernier a compté 400 décès de plus liés à la Covid (sujets non vaccinés), cette année 630 de plus pour la Covid (dont 222 non vaccinés) et 400 autres décès que n’explique pas la Covid.
Ainsi 10% des décès et la moitié de la surmortalité n’auraient pas d’explications…
En France la surmortalité apparaît nettement par rapport à 2020 (5%), mais cela à un moment où la Covid est maitrisée, fin août (2021). Pour les 15 à 44 ans des pointes de surmortalité toutes causes (confondues) de 5%, à un moment qui correspond à l’après 12 juillet (2021)…
Toujours en France, la surmortalité des plus de 75ans était deux fois plus importante en 2020 qu’en 2021 après la vague du printemps ; aujourd’hui 2021 a pratiquement rattrapé 2020 et la covid n’y est pour rien, l’explication se trouve dans les décès des quatre derniers mois.
Le document ci-dessous met en évidence une surmortalité des plus de 75 ans entre la 28ème et la 36ème semaine. Certains en déduiraient que la vaccination n’a pas empêché la dernière vague, mais on nous dit que si. Dès lors, pourquoi les vieux sont-ils massivement décédés en septembre ?
Regardez bien ci-dessous les décès Covid officiels en France ; ils expliqueraient la surmortalité des semaines 1 à 19, mais en juin juillet il n’y a plus de décès covid… mais un surplus de mortalité dans le pays pour les semaines 28 29 30. De quoi meurent-ils ? Le président a parlé ; souvenez-vous, ça pique, ça pique … »
Que conclure de tout cela sinon que l’onde probablement monstrueuse qui s’est levée devra finalement déferler.