La gouvernance par le virus

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Nous avions la gouvernance par les nombres, voici la gouvernance par le virus. La notion de gouvernance par les nombres a été développée par le professeur Alain Supiot pour exposer comment le gouvernement par la loi a été progressivement remplacé par la “gouvernance” qui ne peut être bonne que si elle procède du calcul mathématique. Ce fut l’entrée dans l’ère de l’imaginaire cybernétique, qui répond au vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul et les automatismes pour remplacer le gouvernement par la loi et ses considérations éthiques et son incertitude. Le gouvernement est remplacé par de simples règles de bonne gestion, pratique illusoire dont j’ai abondamment fait la critique dans mes travaux.
Nous passons donc à la gouvernance par le virus. Comme l’analyse Anne-Sophie Chazaud, il justifie désormais le droit pour le gouvernement de s’affranchir des règles de droit. La dictature sanitaire est désormais le prétexte à la dictature tout court. Bien sûr, comme tout ce qui se fait aujourd’hui, cela se fait au nom du bien, au nom de la santé. Or, cet état sanitaire dégradé est le fruit volontaire de l’action des gouvernement.
Bien sûr, ils n’ont pas créé le virus et on ne le comprend toujours pas complètement, mais on sait le soigner, ce que rappelle encore et toujours le professeur Raoult. Seulement il le fait avec des médicaments qui ne coûtent rien et qui mettent à bas ce mythe de la gouvernance par les nombres dans le domaine de la médecine qu’est l’EBM, et qui voit la prise du pouvoir de médecins qui ne voient plus de patients mais passent leur temps à triturer des big data sur leurs ordinateurs.  D’où la haine que suscite le professeur Raoult – dont les interventions sont des leçons de science, d’épistémologie et de sagesse pratique dans la conduite d’une politique qu’il faut écouter et réécouter – qui devient l’homme à abattre.
Ils n’ont pas créé le virus mais torpillé le système hospitalier. La France qui était une grande puissance industrielle, n’a plus les moyens d’hospitaliser 1500 personnes en lits de réanimation. Ils créent un climat de peur qui transforme le peuple en troupeau de moutons. 
CR
 
 
 
Par Anne-Sophie Chazaud
 
On y est.
 
Tout doucement, l’on y est venu. Il paraît qu’il ne faut pas parler de dictature sanitaire sous peine d’être assimilé à certains complotistes bas du front dont les grandes entreprises du numérique, épaulant désormais officiellement les gouvernants dans leur besogne, ont décidé de débarrasser l’Univers en faveur d’une Vérité officielle produite dans quelque laboratoire secret inconnu du vulgaire, inaccessible au citoyen lambda.
 
Et effectivement, il est probablement illusoire de penser à une forme de volonté concertée, préméditée, dans l’exercice mondial de soumission des populations auquel nous assistons.
Car l’exercice est mondial, véritable laboratoire d’une forme de gouvernance des peuples échappant, sous prétexte sanitaire, à toute forme de démocratie.
 
On parle de guerre, on parle de couvre-feu, la sémantique martiale sert à justifier l’injustifiable, c’est-à-dire la non-consultation des populations et de leurs représentations nationales pour prendre désormais sans la moindre vergogne des mesures profondément attentatoires à leurs libertés publiques (mais aussi, à présent, privées) fondamentales. Or, si guerre il y a, il s’agit avant tout d’une guerre contre la démocratie et contre les peuples souverains eux-mêmes.
 
Les individus sont réduits officiellement à n’avoir plus que le droit de travailler, réduits au statut clair de masse salariale/chair à canon. Le virus, pendant ce temps, malin, ne se réveillant qu’après 21h, ne circulant que la nuit et n’aimant rien tant que boire des coups et faire la fête, se marre, goguenard, pour redisparaître aussitôt aux premières lueurs de l’aube, c’est bien connu, quand la masse salariale s’ébroue, quand le parc humain a de nouveau le droit de s’activer afin de produire et de consommer tout un tas de choses le confirmant dans son néant existentiel. Le soir, cette masse soumise, privée sans broncher de liberté, fera tourner les sous-économies d’exploitation de livraisons à domicile, grassement alimentées en main d’œuvre importée à bas coût sur fond de dérégulation généralisée, dans le but de la fragiliser elle-même et de lui rappeler qu’elle n’a que le droit de danser frileusement sous le volcan et en silence en attendant sa propre perte.
 
On pourra toujours compter, comme à chaque fois, sur les délateurs et les collabos de tout poil pour dénoncer le voisin qui sort son chien trop souvent le soir, qui rejoint son amante dans la nuit épaisse et illégale ou le bistrot qui, pour survivre, sert quelques rondelles de saucisson avec un Saint-Marcelin en guise de restauration. Les nostalgiques de la rue Lauriston sont au taquet et la Kommandantur se pourlèche les babines, carnets de procès-verbaux à la main.
 
Les parlements n’existent plus, n’ont plus voix au chapitre, les peuples se soumettent sans quasiment la moindre révolte devant ces mesures absurdes (au regard du danger réel de ce virus à l’échelle de l’humanité).
 
Seul l’aspect mondial de cette dictature sanitaire en permet l’opérationnalité, servie par les tenants d’un mondialisme délirant, hors sol et officiellement entré en psychose collective.
 
Pour le moment, ça marche. Jusqu’à quand ?
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