L’Europe et les régions alliées, contre la nation
Pas besoin d’être un complotiste paranoïaque pour mettre en parallèle les initiatives du gouvernement pour promouvoir l’usage
de la langue anglaise à l’université ou à la maternelle et sa promotion des langues régionales. Tout se passe comme si, pour certaines personnes, dans le futur vers lequel il faudrait tendre, l’anglais remplacerait en partie le français dans les métropoles ouvertes sur l’international, comme Paris –
direction déjà prise aujourd’hui – et si les anciennes langues régionales, qui étaient tombées en désuétude, seraient à nouveau les langues d’échange dans le reste du territoire.
C’est à croire en effet qu’une certaine élite (
qui vient plutôt de la gauche, du fait de son internationalisme et de son hostilité innée vis-à-vis de la nation), le français pourrait être une option pour nos compatriotes qui vivraient alors sur un territoire dont l’unité nationale et républicaine aurait été dépecée par l’Europe et les régions. Bien sûr, les textes en cause sembleront anecdotiques par rapport à cette vision d’un futur anti-national, mais il faut bien admettre qu’ils s’inscrivent dans une tendance de long terme dont l’issue pourrait bien être la mise à mort de l’idée nationale par l’europe des régions.
Mobilisation générale
Il est donc essentiel de se mobiliser contre ce dernier projet en date visant à poursuivre la déconstruction de notre République. Henri Guaino s’est exprimé avec vigueur à l’Assemblée, dénonçant « un retour au Moyen-Age ». Le président du MRC, Jean-Luc Laurent, s’est prononcé, dans une belle tribune sur le site Huffington Post pour un jacobinisme éclairé : « la guérilla folklorique des partisans des langues régionales pourrait faire sourire si elle ne s’inscrivait pas dans un projet plus large d’affaiblissement de cet Etat et de recul de l’uniformité avec une décentralisation de plus en plus à la carte. Contre toutes les forces centrifuges, un Français doit se sentir partout chez lui sur le territoire national ».