Mon métier, mes prestations: recherche, conférences, formations

Je suis aujourd’hui professeur – désormais honoraire – des universités, après avoir été 13 ans professeur à l’IMPGT d’Aix en Provence. J’ai exercé auparavant plusieurs métiers: haut fonctionnaire, industriel, conseil de direction générale, et me consacre désormais essentiellement à la recherche, à la formation et l’enseignement supérieur, afin de conceptualiser et de valider l’expérience pratique que j’ai accumulée.

Formation et accompagnement de projets de recherche action

Le développement de mes recherches sur les villes intelligentes (smart cities) m’amène à faire de nombreuses interventions dans le monde entier (Chine, Russie, Moyen-Orient, monde hispano américain, Afrique) et  à mettre en place des formations à la modélisation de la ville comme écosystème complexe, formations qui concernent tous ceux qui sont impliqués, à un degré ou un autre, dans la politique urbaine. Au-delà de la formation stricto sensu, il y a la conception et l’accompagnement de projets-pilotes en recherche action.

                               

J’assure aussi la formation sur des sujets fondamentaux comme

1. Qu’est-ce que la complexité? Qu’est-ce qu’un projet complexe? Comment le conduit-on?
2. Comment développer un territoire quand il n’est pas doté de ressources naturelles, qu’il est pauvre et apparement sans espoir?
3. Méthodologie et organisation du pilotage stratégique, notamment dans les organisations publiques
4. Evaluation des politiques publiques
5. Pilotage des grands projets complexes
6. Intelligence économique, innovation et économie du développement.

La recherche fondamentale

Mon activité de chercheur est la direction de thèses (je ne prends plus de thèse ayant été “atteint par la limite d’âge” en 2015) dans le domaine des sciences de gestion, ce qui correspond en France à la 6° section du CNU. Mon domaine de spécialité est la gestion de la technologie et le management public, et plus précisément l’intersection de ces deux champs: l’économie institutionnelle et le développement des nations, l’interaction entre développement des institutions et des organisations, intelligence économique rôle et organisations de l’Etat face à la III° révolution industrielle, ce qui impose de détours par la philosophie politique. Les “sciences de gestion” ont cet avantage de permettre – et de requerrir! – une grande interdisciplinarité.

Les thèses que je dirige et ai dirigé ont pour sujet:

1. Nouveau modèles d’activités dans l’économie numérique
2. Compétences stratégiques dans le secteur public, dans les pays développés et en voie de développement
3. Systèmes d’information et logiques de création de valeur, surtout dans le secteur public
4. Politiques d’innovation aux niveaux macro (politiques nationales), meso, (politiques territoriales, clusters, coopérations recherche – entreprises – pouvoirs publics) et micro (entreprises).
5. Intelligence économique, plutôt orientée développement teritorial et économie du développement.

Le cadre de référence de mes recherches est donné par mon livre L’Innovation, une affaire d’Etat: Gagnants et perdants de la III° révolution industrielle.

La recherche appliquée

Pour le reste, je poursuis, dans une optique dominante qui est désormais la recherche, les activités que j’ai menées dans le conseil pendant plus de dix ans autour du pilotage stratégique et de la transformation des organisations, dans quelques domaines spécialisés pour lesquels j’assure également des formations et des conférences :

1. Les nouveaux modes de développement territorial, notamment les pôles de compétitivité, les dynamiques territoriales d’innovation, les écosystèmes urbains, en lien avec le développement des technologies de l’information et de leur impact sur les capacités d’innovation. Ma dernière publication montre le rôle des villes moyennes face au dogme des métropoles.
2. Les technologies nouvelles offrent de nouveaux leviers de création de valeur qui sont principalement non technologiques: ce sont les compétences clés, les nouvelles configurations stratégiques des organisations qui sont décisives. Je réunis les équipes de recherche appropriées pour mener à bien les études qui permettent d’identifier ces leviers.
3. Bien évidemment, je fais la même chose dans le secteur concurrentiel, qui reste mon métier d’origine. Le point commun de cette activité est la reconfiguration des modèles d’activité (pour le public) et des modèles d’affaires (pour le concurrentiel à but lucratif) et la réingénierie des processus subséquente.
4. La définition et l’implantation de systèmes de pilotage stratégique, que ce soit dans le secteur concurrentiel, dans le secteur public (ce qui devient impératif avec le développement de dispositifs de transition vers un pilotage par les résultats) et également dans le secteur à but non-lucratif.
5. La conduite de projets complexes: Leur facteur clé de succès est l’organisation (et l’existence!) d’une maîtrise d’ouvrage stratégique qui dirige le projet, non comme un projet technique mais comme un projet stratégique pour l’organisation. C’est surtout le cas pour les projets technologiques que l’on traite à tort comme de simples projets informatiques (notamment dans le cas des ERP) avec, pour conséquences, les catastrophes que l’on connaît.

La formation

1. J’assure, en outre, la formation des cadres et opérateurs de ces projets:
   1. Qu’est-ce que la complexité? Qu’est-ce qu’un projet complexe? Comment le conduit-on?
   2. Méthodologie et organisation du pilotage stratégique, notamment dans les organisations publiques
   3. Evaluation des politiques publiques
   4. Pilotage des grands projets complexes
   5. Intelligence économique, innovation et économie du développement
2. … et bien sûr, tout type de formation académique et professionnelle de mon domaine

Quels sont mes moyens d’interventions?

Je travaille avec une équipe de chercheurs. Lorsque les conclusions nécessitent une implantation opérationnelle j’organise le relais vers des consultants appropriés.

Mes langues de travail sont le français, l’anglais et l’espagnol.