Le crépuscule des janissaires

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J’ai publié cet article en 1986, à ma sortie de l’ENA, alors que j’étais en conflit avec la direction de l’école – le directeur, Roger Fauroux, qui, tout en jouant les modernisateurs, tenait des propos odieux contre ceux qu’ils appelaient ” les reçus de la 2° chance”, soit les élèves du concours interne – pourtant nous passions le même concours, de même niveau de difficulté – qui ne provenaient pas du même milieu social que les bimbos du concours externe, dument labellisés Sc. pot.

Les individus dans mon genre, atypiques, ne se pliant pas à la pédagogie de l’école qui vise à faire des élèves des “rouages anonymes d’un système anonyme” (sic), n’étaient pas bien vus, et on me l’a fait savoir.

J’ai publié cet article en conservant l’obligation de réserve, et je l’ai signé de la section CFDT. Non que j’ai un amour envers ce syndicat – qui a confirmé depuis sa vocation de carpette des idées dominantes – mais parce que c’était le seul. J’apprendrai plus tard, dans ma vie en entreprise, à préférer les vrais syndicats, ceux qui défendent les salariés et qui savent conduire une confrontation constructive, nourrie par le souci de sauver l’entreprise et de la justice sociale.

Mon analyse de l’époque (1986) concluait à la dégénérescence des élites par reproduction endogamique. La suite m’a-t-elle donné raison? J’ai tendance à penser que oui, mais à chacun d’en juger!

Le crépuscule_des janissaires

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